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| | Histoire de GI | |
| | Auteur | Message |
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MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Histoire de GI Sam 14 Nov 2009, 22:50 | |
| Bon ben je comence à imaginer un petit peu l'histoire d'un contingent de Gi. Mais je suis confronté à un choix : Etant passioné des Fantomes de Gaunt , j'ai récement lus les 5 premiers volumes de la série. Donc je me demande si mon contingent pourrai être un contigent des fantomes séparé de son régiment principale ou plutot si je devrai choisir(créer?) un autre régiment quitte à ce que eux et le 1er et unique soient .....semblables. Merci de donner vos avis | |
| | | Annonciateur
Nombre de messages : 779 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 27
| Sujet: Re: Histoire de GI Sam 14 Nov 2009, 23:15 | |
| Je pense que les deux sont viables, à savoir que de ce que je sait des fantômes (c'est à dire 3 lignes d'historique sur le site GW) il opèrent un peu partout et sont divisés donc c'est bon pour la 1ere. Pour la 2e ben, l'univers est vaste ect. | |
| | | Nash
Nombre de messages : 2922 Date d'inscription : 31/05/2006 Age : 47
| Sujet: Re: Histoire de GI Sam 14 Nov 2009, 23:26 | |
| Je pencherais pour la création d'un régiment "semblable", si par semblable tu entends spécialisé dans le furtif... Car si une partie de fantômes avaient été séparés du reste on le saurait (étant donné qu'il s'agit du régiment sur lequel on a le plus d'infos de tout l'univers de 40k)!
Par ailleurs dans Son Dernier Ordre les Fantômes sont "fusionnés" avec un autre régiment spécialisé dans l'infiltration, le 81ème Belladon, donc d'autres régiments ayant cette spécialité existent.
Evite juste de les faire être commandés par un Commisaire car Gaunt est une exception (ce qui lui doit pas mal de soucis)... | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Dim 15 Nov 2009, 15:32 | |
| Ah merci pour ces précision très utile Nash... Le 81ème Belladon c'est noté Par contre, "Son dernier ordre" Correspond à quoi ? Un nouveau roman de Dan Abnett ? Je croyais que la serie s'arrettait à Sabbat Matters . En fait dans mon schéma papier j'avais mis un commissaire , mais il y avait un gradé au dessus de lui : un chef de compagnie , je voulais garder le commissaire , car le rapport autorité/devoir qu'a Gaunt avec ses hommes et notamment avec Hark est plutôt interressant. Donc à ton avis , puis je laisser ce commissaire ? (il remplira juste le boulot de commissaire rien de plus ><) | |
| | | Annonciateur
Nombre de messages : 779 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 27
| Sujet: Re: Histoire de GI Dim 15 Nov 2009, 17:23 | |
| A mon humble avis tu peux laisser le commissaire : dans les régiments, compagnies, ect. Y'en a ; et au niveau de son grade je connais pas bien les GI mais un seigneur commissaire correspond plus ou moins à ce que tu recherche non ?
Pour Son dernier ordre, je crois que c'est le dernier roman en date de la série des fantômes de Gaunt.
Toujours pour le commissaire je penses que tu devra par contre en changer assés régulièrement car on ne les laisses pas longtemps dans un régiment (2-3 ans environ) histoire qu'ils ne s'attachent pas trop aux troupes. | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Dim 15 Nov 2009, 20:27 | |
| Ah oui je n'avait pas pensé à ça pour le commissaire , je le rajoute Merci | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Mer 25 Nov 2009, 23:50 | |
| Ces Maltusiens allaient finir par les faire crever. Pourquoi alors que la victoire avait été si proche, le commandeur Moloch s'était évertué à tout foutre en l'air ? Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux.
Un nouvelle rafale ennemie vint pilloner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul batiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait apperçus, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargaient ,il s'élanca vers le batîment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra literalement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse.
Ménès se releva , pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surppris qu'eux , il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récuperer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière éfficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'eventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleur tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que celà soit encore possible.
Dernière édition par MSK-42 le Mer 25 Nov 2009, 23:52, édité 1 fois | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Mer 25 Nov 2009, 23:50 | |
| Voilà un début Affaire à suivre. | |
| | | Kaleb Daark
Nombre de messages : 1407 Date d'inscription : 25/05/2006 Age : 44
| Sujet: Re: Histoire de GI Jeu 26 Nov 2009, 00:45 | |
| Ben pour un début c'est pas mal du tout. Quelques fautes de style mineures (le langage "courant" comme "tout foutre en l'air" devrait plutôt être dit ou pensé par un personnage par ex.) mais cela reste de la forme, le font reste intéressant. Pour ce qui est de ton choix du Fluff de ton contingent, je pense que tu as pris la bonne décision; à savoir de prendre une autre armée "semblable" comme base. Tu pourrais aussi te lancer dans un pur contingent de Tanith; la boite de commandement (contenant Gaunt, Corbec, Milo, Dorden, Larkin et un tanith avec lance plasma) est toujours en vente quand aux troupiers: du bitz catachan, hauts elfes (cape notamment), empire (pour les bras de flagellants par ex, histoire de ne pas avoir que des swarzy, un peu de greenstuff et tu doit pouvoir sortir quelque chose de pas mal (je travaille moi même la question ) Pour en revenir à ton fluff, je suis curieux de connaitre un peu mieux Juglar Ménès (description , grade, mentalité) ainsi que les Maltusiens..... Ah et si tu veux avoir ..... une autre vision des commissaires je te conseille la lecture du recueil de nouvelles sur Ciaphas Cain (euh...il est sorti en français au fait? El JuJu Kaleb Daark 'Aime ben les gars qui bossent leur fluff. | |
| | | Annonciateur
Nombre de messages : 779 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 27
| Sujet: Re: Histoire de GI Jeu 26 Nov 2009, 20:46 | |
| Moi aussi je trouve tout cela pas mal, et même vraiment bien, ne connaîssant pas trop le premier et unique je ne peut pas dire si c'est dans l'esprit ou pas (de toutes façon, on s'en moque un peu car c'est juste une base pour develloper ton concept). Au niveau de la langue, ça ne me gène pas trop car la manière dont c'est dit me fait penser que c'est le commandant qui se dit ça donc, pour moi ça va.
J'attend la suite, et je me pose quelques questions aussi. | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Jeu 26 Nov 2009, 20:48 | |
| Alors merci Kaleb De une sa fait plaisir de te revoir De deux , pour le langage courant , je en m'en cache pas c'était un choix...en effet j'ai cru remarquer que Gaunt et surtout l'image donnée de lui par Dan Abnett n'est pas celle d'un homme "politiquement correct"..J'avais souhaité gardé cet air "informel" pour avoir un bon commandant proche de ses hommes qui ne leur inspire pas forcément une terreur aveuglante....mais plutôt de la confiance et de l'héroïsme (Bon celui qui me dit que c'est plus que beaucoup inspiré de Gaunt aura totallement raison mais bon :p) Encore autre chose : la suite arrive bien entendu (et je dévelloperais particulièrement le personnage de mon commandant pour toi ^^) Mais je ne me base pas dans un récit "linéaire" donc avec un seul héros et l'action centrée autours de lui. Si certains ne voient pas vraiment où je veux en venir vous verrez bien par la suite Enfin , La boite de Gaunt me tente vraiment, je vais aller chercher le prix sur internet..mon prochain anniv y passera surement xD Par contre Ciaphas Cain ,j'ai vu qu'il avais sortis " Piège de Glace" le reste je ne sais pas.... Les Malutsiens arrivent , et ils ne sont pas tout seuls , j'ai regardé Alien exprès - Citation :
- 'Aime ben les gars qui bossent leur fluff.
A quand le mariage avec Nash ? xD (humour biensur) EDIT : Annonciateur je viens de voir ton message , merci de ta réponse | |
| | | Annonciateur
Nombre de messages : 779 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 27
| Sujet: Re: Histoire de GI Jeu 26 Nov 2009, 21:32 | |
| Malutsiens (c'est comme ça que ça s'écrit ?), alien,
J'ai compris ! Un space hulk va débarquer.........non ? Désolé.
Pour l'histoire du récit linéaire tu veux dire qu'il y aura, par exemple, le chapitre 1 raconté par le commandant, le 2 par un soldat, le 3 par un Malutsien (quoique je doute qu'un alien pense à autre chose que tuer, bouffer et déchiqueter au moyen d'un ventilateur géant). C'est ça ?
Vivement la suite...personne peut aller le voir dans la vraie vie pour le "persuader" de poster la suite ? | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Jeu 26 Nov 2009, 22:10 | |
| Bon vu que je t'ai enfin poussé de chez moi , je vais en effet poster la suite.... Et s'il te plait arrète de tambouriner à la porte | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Ven 27 Nov 2009, 09:09 | |
| - Spoiler:
Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux. Un nouvelle rafale ennemie vint pilloner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul batiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait appercu, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargaient,il s'élanca vers le batîment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra litterrallement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse. Ménès se releva , pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surppris qu'eux , il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récuperer, il profita de ce momment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière éfficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'eventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleur tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que celà soit encore possible.
Celà faisait maintenant plusieurs minutes que l'officier n'avait pas bougé, et il entreprit de reprendre contact avec ses escouades, en utilisant l'ordre réglementaire biensur,
- Alpha 2, ici Alpha 1, repondez. - ........................................... Aucune réponse ne vint troubler le gresillement émis par son oreilette. A la suivante.
- Alpha 3, ici Alpha 1, repondez. - ........................................... Encore une absence de réponse, Ménès commencait à serieusement s'impatienter, il se preparait à entrer le code de contact avec l'escouade suivante quant enfin une réponse lui parvint.
- Alpha 1, ici Alpha 3, je répète , ici Lodge pour le commandant Ménès. - Lodge ! Bon sang il reste au moins quelqu'un de vivant sur cette satanée planète pour me répondre. - Vous pourriez toujours demander aux tarés bleus, ils vous auraient surement répondu avec plaisir. Il rièrent de bon coeur, celà n'étonna personne, ces deux hommes se connaissaient depuis des années : ils avaient faient leur classes ensembles. - Trève de plaisanterie, Lodge je suis bloqué en avant des lignes et je n'ai aucun soutien ici. - Commandant, pourriez vous nous indiquer votre position , on vous à perdu il y a 200 mètres environ. Le sergent avait rempris sont sérieux et son irréprochabilité, le métier de soldat somme toute. - Mhh, je suis au repère 2351, dans un batiment, deux étages, avec trois fenètres sur chaque niveau donnant sur l'artère principale. Confirmez . - Repère 2351 confirmé, nous nous mettons en route, je vais voir avec Alpha 2 pour y aller ensemble. - Avant que vous ne mourriez pour rien, ne passez pas par l'artère principale, présence ennemie confirmée avec soutien d'arme lourdes. - Type et nombre ? Cette information allait sructurer son plan d'attaque, si l'ennemi avait des mortiers il passeraient sous leur portée minimale pour les détruire sinon , il faudrait contourner le périmètre de tir d'armes automatiques, en tout cas trouver un moyen de rejoindre son commandant. - J'ai compté deux bolters lourds, un autocanon et au moins trois snipers. - Bien, on viens vous chercher au plus vite, et tachez de pas mourrir avant qu'on soit là, histoire de pas avoir fait le déplacement pour rien. - Pas de problème sergent Lodge.
C'est à ce moment que la liaison fut coupée, Lodge adressa un regard noir à son opérateur radio qui se défendit immédiatement: - Pas la peine de me regarder comme ça, c'est pas moi qui ai interrompu la communication. - Bon on s'éternise pas...on à le boss à sauver.
Au repère 2151, Lodge rassembla ses hommes. - Mikal tu me met en liaison avec Suiton. - Tout de suite sergent , grommela l'interréssé qui avait du mal à cerner le sergent, celui çi était soit lunatique , soit il avait été convaincu par ses explications..... - C'est quoi déja le nom de leur radio ? Lodge ne savait même pas pourquoi il demandait , en fait celà lui importait peu. - Je crois que c'est Faustus, intervint un des membres de son escouade. Mikal reprit la parole , s'adressant à son supérieur: - Liaison établie avec l'escouade de Suiton. Lodge prit le combiné et pressa le dénomé Faustus de lui passer son sergent. - Lodge ? Y'a un problème ? La voix de Suiton était rauque et érraillée à cause d'inhalation toxiques sur Merinos III plus de cinq ans auparavants. - Oui et pas un petit, le commandant est allé se chercher des amis et on va aller jouer les nounous. - Est il en danger immédiat ? Vraisemblablement Suiton n'était pas porté sur la plaisanterie aujourd'hui. - Non il est à l'abris pour le momment, mais si une cinquantaines de ces batards bleus lui tombent dessus, je ne serais pas dûr de pouvoir parier ma paye sur lui. - Ok, file moi ses coordonée et je vais le chercher avec mon unité. - Négatifs, on y va ensemble. - On sera bien assez d'une unité, alors couvre plutôt nos arrières. Lodge voulait y aller et avant qu'il ne prépare un argument bien senti pour Suiton il fur interrompu par Palaaf, son spécialiste sniper. - Contact à qutres heures ! Je dénombre huits hommes armés et deux ******** noires. Malgrès la situation Lodge s'amusait de la dénomination qu'avaient attribués ses hommes à ces choses. Ces insectes bipèdes de près de deux mètres de haut avaient des pinces et une tête semblables à une mante religieuse. Lors de leur arrivée sur la planète le Magos Niologis les avaient briefés sur ces bestioles, et Lodge se remémora leurs paroles: "Les Soloch Anibus Mantis sont particulièrement rapides et agiles,l'ennemi en aura apprivoisés certains et ces choses , lorsqu'elles sont dréssées à tuer dans les règles de l'art, le font étonnant bien. Preparez vous à en découdre avec eux et à perdre des hommes."
Les hérétiques ne les avaient pas encore repérés, Palaaf ajusta sa visée et demanda l'autorisation d'engager les hostilités, - Allume moi une de ces bestioles, fut la réponse du sergent qui se placait en position de tir lui aussi. Une brève détonation assourdie, un flash lumineux atténué par le silencieux à la pointe du fusil de Palaaf, le transformant en un simple reflet. Il fallait reconnaitre que ce gars avait du talent, il ne s'était pas contenté de toucher l'alien, mais avait réussi à lui emporter la tête tout en arrachant le bras du soldat qui se trouvait derrière. Tout les hommes de Alpha 3 se levèrent à l'unisson, vidant leurs chargeurs sur des ennemis qui un instant plutôt recherchaient encore la provenance du tir qui avait tué les leurs. Les vêtement de soies bleues qui formaient l'habit principal des hérétiques flottaient dans le vent, à l'instar des feuilles qui tombent d'un arbre, pense Lodge. Tout les adorateur du chaos succombèrent rapidement, Lodge ne voyait pourtant pas le second Xenos. Le Soloch apparut à la périphérie de son regard.
Dernière édition par MSK-42 le Mer 24 Fév 2010, 20:11, édité 2 fois | |
| | | Annonciateur
Nombre de messages : 779 Date d'inscription : 17/08/2009 Age : 27
| Sujet: Re: Histoire de GI Ven 27 Nov 2009, 20:41 | |
| Ah, j'ai pas passé la nuit dehors pour rien..... Par contre, dans la première partie évite de sauter des lignes tout le temps ça épuise (j'ai mal dormi faut me comprendre) les yeux. Y'a aussi des retours à la ligne bizzares.......notepad ? Enfin bon c'est vraiment pas mal tout ça. | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Ven 27 Nov 2009, 20:53 | |
| notepad oui , je corrige tout ça.... Erreurs corrigées Enjoy ======= Edit du 23/12/2009: Aller je profite des vacs pour m'y remettre :p Edit de Nash: Il me semble pourtant t'avoir déjà dit d'attendre d'avoir du véritable contenu à poster avant de pratiquer la nécromancie sur un de tes sujets (ou avant d'en commencer un)... | |
| | | sid00000
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 38
| Sujet: Re: Histoire de GI Mar 23 Fév 2010, 15:37 | |
| Sympa comme histoire, avec un style agréable ! Etant un lecteur de la série sur les fantômes, j'ai bien hâte de voir la suite. Je me demande si tu comptais reprendre les deux caractéristiques des fantômes qui sont (à mon avis) leur discrétion et leur connaissance du combat contre la chaos (spécialement dans 'le traitre' et après). En effet cela pourrait être intéressant de faire un régiment semblable, très furtif, mais de ne pas les opposer au chaos comme dans la série de Gaunt mais plutôt à une autre race. Tu aurais ainsi des fantômes qui ne serait pas tout à fait des fantômes de Gaunt. Les Taus ou les Orks pourraient être de bons candidats. Tu aurais ainsi un régiment très furtif, connaissant suffisamment bien le comportement d'une race Xenos pour être à même de jouer un rôle déterminant dans un campagne, un peu comme les Gaunt mais un différent quand même. Après il est vrai que le chaos est Le grand ennemi donc je comprend ton choix, mais un petit truc qui les différencieraient des fantômes serait le bienvenue à mon avis. Tu peux jouer sur leur planète natale aussi dont on ne sait rien pour l'instant. La furtivité des fantômes vient à l'origine de leur environnement si particulier. Qu'est ce qui à permis aux Maltusiens de devenir ce qu'ils sont ? J'ai aussi utilisé l'idée d'environnement en mouvement permanent pour mes Sons Of Coalt à partir de l'image que je me faisait de Tanith mais en la modifiant, c'est un concept assez sympa je trouve. Un environnement d'origine particulier donnerait une justification aux 'capacités' des Maltusiens. Bon comme tu ne nous a pas encore parlé de capacités spéciales des Maltusiens, je m'enflamme peut être pour rien ... J'attends la suite ! https://ultim-40k.forum2jeux.com/scriptorium-f16/wip-dex-sons-of-coatl-t2672.htm?sid=14c52ea0dcf75827c350d441cb216850 | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Mar 23 Fév 2010, 21:03 | |
| Alors pour te répondre Sid, en ce moment j'avais un peu mis en pause l'écriture de mon récit (cause scolaire '-_- ) Mais vu que certains semblent s'y interesser je pense m'y remetre, surtout que j'ai déja presque 3-4 pages en manuscrit Pour le moment il va falloir attendre mercredi après-midi pour que mes épreuves de bac blanc soient terminées et que je puisse m'y remettre vraiment. Pour les caractéristiques des fantômes, ben la discrétion un grand OUI, pour la spécialisation contre le chaos plus mitigé, biensûr le régiment sera au prise avec les méchant chaoteux, mais il affronteront surement aussi des eldars noirs et quelques nécrons, voire des spaces marines (nan pas des chaoteux mais suspens ^^). Les Tau j'y ai sérieusement pensé, peut être un futur combat...Les orks c'est non tout simplement car je ne dispose pas d'assez de données pour en faire un récit de battailel valable, peut être une recontre entre une escouade de reconnaissance et quelques orks isolés mais suspens ^^. En fait pour la furtivité je pensais à 2 théories principales : Sois une planète sois forme de nombreuses grottes reliées entre elles par des tunnels des sappes et tout les machins qui vont avec, et que mon régiment (qui n'est pas les Maltusiens je précise, mais l'erreur est un peu obligatoire vu comment est présenté mon récit) et la population de la planète seraient les habitants de ces grottes avant la formation des régiments. Ainsi ce ne serait pas un dédalle à ciel ouvert mais un dédalle sous terre (un peu plus frustrant) qui aurait amené le régiment à se spécialiser dans la reco. Pour la deuxième idée, elle n'est vraiment pas sérieuse et donc je vais surement concerver la première ^^^. Mais je reste très très attaché au tir de précision et je pense que les sniper joueront des rôles importants dans mon roman, si on peut appeler ça comme ça. EDIT : je viens de revoir mon post et je me suis apperçu que je n'avait quasiment rien posté >.< , promis je vais essayer d'arranger ça, car le début est un peu lent. Je compte aussi installer un commissaire dans le récit, un genre de "fou de la gachette", et cette manie d'abattre ses hommes sans de reelles raisons risque d'agacer très fortement Juglar Ménès | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Mar 23 Fév 2010, 22:54 | |
| toutes fautes corrigées et pagination terminée (paufinée plutôt) 28ème Régiment Belladon - Spoiler:
Ces Maltusiens allaient finir par les faire crever. Pourquoi alors que la victoire avait été si proche, le commandeur Moloch s'était évertué à tout foutre en l'air ? Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux.
Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçus, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse.
Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible. Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux. Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçu, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse. Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible.
Cela faisait maintenant plusieurs minutes que l'officier n'avait pas bougé, et il entreprit de reprendre contact avec ses escouades, en utilisant l'ordre réglementaire bien sur,
- Alpha 2, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Aucune réponse ne vint troubler le grésillement émis par son oreillette. A la suivante.
- Alpha 3, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Encore une absence de réponse, Ménès commençait à sérieusement s'impatienter, il se préparait à entrer le code de contact avec l'escouade suivante quant enfin une réponse lui parvint.
- Alpha 1, ici Alpha 3, je répète, ici Lodge pour le commandant Ménès. - Lodge ! Bon sang il reste au moins quelqu'un de vivant sur cette satanée planète pour me répondre. - Vous pourriez toujours demander aux tarés bleus, ils vous auraient surement répondu avec plaisir. Ils rirent de bon cœur, cela n'étonna personne, ces deux hommes se connaissaient depuis des années : ils avaient fait leur classes ensembles. - Trêve de plaisanterie, Lodge je suis bloqué en avant des lignes et je n'ai aucun soutien ici. - Commandant, pourriez vous nous indiquer votre position, on vous à perdu il y a 200 mètres environ. Le sergent avait repris sont sérieux et son irréprochabilité, le métier de soldat somme toute. - Mhh, je suis au repère 2351, dans un bâtiment, deux étages, avec trois fenêtres sur chaque niveau donnant sur l'artère principale. Confirmez. - Repère 2351 confirmé, nous nous mettons en route, je vais voir avec Alpha 2 pour y aller ensemble. - Avant que vous ne mouriez pour rien, ne passez pas par l'artère principale, présence ennemie confirmée avec soutien d’armes lourdes. - Type et nombre ? Cette information allait structurer son plan d'attaque, si l'ennemi avait des mortiers ils passeraient sous leur portée minimale pour les détruire sinon, il faudrait contourner le périmètre de tir d'armes automatiques, en tout cas trouver un moyen de rejoindre son commandant. - J'ai compté deux bolters lourds, un autocanon et au moins trois snipers. - Bien, on vient vous chercher au plus vite, et tachez de pas mourir avant qu'on soit là, histoire de pas avoir fait le déplacement pour rien. - Pas de problème sergent Lodge.
C'est à ce moment que la liaison fut coupée, Lodge adressa un regard noir à son opérateur radio qui se défendit immédiatement: - Pas la peine de me regarder comme ça, ce n’est pas moi qui ai interrompu la communication. - Bon on s'éternise pas...on à le boss à sauver.
Au repère 2151, Lodge rassembla ses hommes. - Mikal tu me mets en liaison avec Suiton. - Tout de suite sergent, grommela l'intéressé qui avait du mal à cerner le sergent, celui ci était soit lunatique, soit il avait été convaincu par ses explications..... - C'est quoi déjà le nom de leur radio ? Lodge ne savait même pas pourquoi il demandait, en fait cela lui importait peu. - Je crois que c'est Faustus, intervint un des membres de son escouade. Mikal reprit la parole, s'adressant à son supérieur: - Liaison établie avec l'escouade de Suiton. Lodge prit le combiné et pressa le dénommé Faustus de lui passer son sergent. - Lodge ? Y'a un problème ? La voix de Suiton était rauque et éraillée à cause d'inhalation toxiques sur Merinos III plus de cinq ans auparavant. - Oui et pas un petit, le commandant est allé se chercher des amis et on va aller jouer les nounous. - Est-il en danger immédiat ? Vraisemblablement Suiton n'était pas porté sur la plaisanterie aujourd'hui. - Non il est à l’abri pour le moment, mais si une cinquantaines de ces batards bleus lui tombent dessus, je ne serais pas dur de pouvoir parier ma paye sur lui. - Ok, file moi ses coordonnée et je vais le chercher avec mon unité. - Négatifs, on y va ensemble. - On sera bien assez d'une unité, alors couvre plutôt nos arrières. Lodge voulait y aller et avant qu'il ne prépare un argument bien senti pour Suiton il fur interrompu par Palaaf, son spécialiste sniper. - Contact à quatre heures ! Je dénombre huit hommes armés et deux ******** noires. Malgré la situation Lodge s'amusait de la dénomination qu'avaient attribués ses hommes à ces choses. Ces insectes bipèdes de près de deux mètres de haut avaient des pinces et une tête semblables à une mante religieuse. Lors de leur arrivée sur la planète le Magos Biologis les avaient briefés sur ces bestioles, et Lodge se remémora leurs paroles: Les "Soloch Anibus Mantis " sont particulièrement rapides et agiles. L'ennemi en aura apprivoisés certains et ces choses, lorsqu'elles sont dressées à tuer dans les règles de l'art, le font étonnant bien. Préparez vous à en découdre avec eux et à perdre des hommes."
Les hérétiques ne les avaient pas encore repérés, Palaaf ajusta sa visée et demanda l'autorisation d'engager les hostilités, - Allume moi une de ces bestioles, fut la réponse du sergent qui se plaçait en position de tir lui aussi. Une brève détonation assourdie, un flash lumineux atténué par le silencieux à la pointe du fusil de Palaaf, le transformant en un simple reflet. Il fallait reconnaitre que ce gars avait du talent, il ne s'était pas contenté de toucher l'alien, mais avait réussi à lui emporter la tête tout en arrachant le bras du soldat qui se trouvait derrière. Tout les hommes de Alpha 3 se levèrent à l'unisson, vidant leurs chargeurs sur des ennemis qui un instant plutôt recherchaient encore la provenance du tir qui avait tué les leurs. Les vêtements de soies bleues qui formaient l'habit principal des hérétiques flottaient dans le vent, à l'instar des feuilles qui tombent d'un arbre, pense Lodge. Tout les adorateurs du chaos succombèrent rapidement, Lodge ne voyait pourtant pas le second Xenos. Le Soloch apparut à la périphérie de son regard.
Dernière édition par MSK-42 le Mer 24 Fév 2010, 19:36, édité 1 fois | |
| | | sid00000
Nombre de messages : 47 Date d'inscription : 05/02/2010 Age : 38
| Sujet: Re: Histoire de GI Mer 24 Fév 2010, 13:37 | |
| Alors, cette histoire de caverne me parait pleine de promesses.
Je sais pas si tu connais les romans sur le commaissaire Ciaphas Cain mais ça m'y fait pas mal penser (en bien, je te les conseille d'ailleurs). En effet Cain à grandi sur un monde ruche et est habitué à gambader dans des couloirs sombres (dédales sous terre). Il en a acquis un très bon sens de l'orientation ce qui est en effet une des principales qualités pour des éclaireurs. Dans ton extrait, on pourrait facilement se dire que tes troupes se repère facilement dans les rues de la ville et ainsi, même séparés les unes des autres, elles arrivent très bien à se débrouiller et coordonner leur attaques.
Par contre, il va falloir m'expliquer comment des mecs qui ont grandi dans des cavernes sont devenus sniper ... A mon avis, la qualité de sniper se rattache plutôt à environnement ouvert avec de nombreuses lignes de vue bien dégagées. On voit plus souvent des snipers, perchés en haut d'un building avec une bonne visibilité que dans des couloirs sombres où il risque de se faire avoir par derrière. Si tu veux garder ton idée de cavernes (qui me parait très intéressante), je donnerais plutôt à tes fantômes, des qualités de nyctalopes dues à l'environnement quasi dépourvu de lumière, ils peuvent de plus avoir la peau très claire, ce qui leur donne un look ! Tu pourrais aussi leur donner des réflexes accrus du à l'habitude de combat vifs dans des environnements restreints où la vitesse de réaction est très importante, ce qui pourrais les rendre très efficace face à de rapides Xenos comme les Soloch par exemple (je dis ca comme ca ...) Je retrouve ainsi mon argument du dernier post, tu aurais ainsi des fantômes mais qui ne ressemblerait pas exactement au fantômes de Gaunt, des fantômes de Ménès en fait.
Bon voila j'espère que cette remarque n'est pas trop bloquante. Si tu es très attaché au sniper, peut être que comme ça tu nous parlera de ta seconde idée de planète, dont tu nous parles sans rien nous en dire. Cependant l'idée de caverne me parait très sympa et pleine de possibilités, elle vaut à mon avis bien le sacrifice des snipers, ou au pire que tu mettes cette qualité chez les 'autres' Belladon. Attention à ne pas leur mettre toutes les qualités non plus, sinon ça n'aura plus d'intérêt. A toi de voir, j'attends la suite. | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Mer 24 Fév 2010, 18:41 | |
| Je n'ai pas encore lu les romans de Ciaphias Cain (je n'ai même pas finis la série des Fantômes, honte à moi^^) Si tu trouve tous aussi que c'est une bonne idée, tant mieux. Pour la spécialisation sniper, celà je ne pense pas le changer mais je vais l'expliquer : Dans le monde d'origine de mon régiment, le discipline concernant les déplacements est très stricte, car on peut facilement se perdre, hors, certains hommes de mon régiment auront appliqué la même discipline au tir, devenant ainsi de redoutables snipers. je pense que tu as mal interprété mes propos, ou que je les ai mal formulés. En effet mon régiment n'es pas un régiment de sniper, je souhaite juste mettre l'accent sur certains d'entre eux qui joueront des rôles importants grâce à leur précision. Et oui je les pensais à la peau très pale ^^ - sid00000 a écrit:
- Tu pourrais aussi leur donner des réflexes accrus du à l'habitude de combat vifs dans des environnements restreints où la vitesse de réaction est très importante, ce qui pourrais les rendre très efficace face à de rapides Xenos comme les Soloch par exemple (je dis ca comme ca ...)
Mais ! Tu va me laisser le dire avant de le formuler toi même ? Niark >.< Une remarque n'est bloquante que quand on est buté, hors en ce moment ce n'est pas mon cas (en ce moment, je précise). Et je ne souhaite pas faire un régiment de McGiver/Terminator/Rambo... Il y aura un ensemble du régiment qui sera plus doué que la moyenne impériale en reco, mais les meilleurs éclaireurs resterons les éclaireurs du récit, et les bons tireurs seront sniper ... Il n'y aura pas de sergent-éclaireur-sniper-expert en transmissions et en démolition ^^. Comme dans tout régiment, on trouve de tout. Bon étant donné que mon bac blanc s'est terminé (sauf les oraux de al semaine prochaine mais bon ^^) je vais me remettre à taper des pages et des pages :p.
Dernière édition par MSK-42 le Jeu 25 Fév 2010, 23:30, édité 1 fois | |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Mer 24 Fév 2010, 19:37 | |
| Alors une autre partie du récit : Je remets à chaque fois le texte du début pour garder une certaine cohérence. Ah et puis en fait si il y aura UN éclaireur/sniper, j'ai pas su résister à l'appel du soldat-superfort-qui-sait-tout-faire....Sorry PS : après avoir relu le post je me suis apercu que un mot avait été modifié par le forum, je suppose que vous saurez tous le décripter^^ - Spoiler:
28ème Régiment Belladonien
Ces Maltusiens allaient finir par les faire crever. Pourquoi alors que la victoire avait été si proche, le commandeur Moloch s'était évertué à tout foutre en l'air ? Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux.
Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçus, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse.
Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible. Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux. Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçu, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse. Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible.
Cela faisait maintenant plusieurs minutes que l'officier n'avait pas bougé, et il entreprit de reprendre contact avec ses escouades, en utilisant l'ordre réglementaire bien sur,
- Alpha 2, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Aucune réponse ne vint troubler le grésillement émis par son oreillette. A la suivante.
- Alpha 3, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Encore une absence de réponse, Ménès commençait à sérieusement s'impatienter, il se préparait à entrer le code de contact avec l'escouade suivante quant enfin une réponse lui parvint.
- Alpha 1, ici Alpha 3, je répète, ici Lodge pour le commandant Ménès. - Lodge ! Bon sang il reste au moins quelqu'un de vivant sur cette satanée planète pour me répondre. - Vous pourriez toujours demander aux tarés bleus, ils vous auraient surement répondu avec plaisir. Ils rirent de bon cœur, cela n'étonna personne, ces deux hommes se connaissaient depuis des années : ils avaient fait leur classes ensembles. - Trêve de plaisanterie, Lodge je suis bloqué en avant des lignes et je n'ai aucun soutien ici. - Commandant, pourriez vous nous indiquer votre position, on vous à perdu il y a 200 mètres environ. Le sergent avait repris sont sérieux et son irréprochabilité, le métier de soldat somme toute. - Mhh, je suis au repère 2351, dans un bâtiment, deux étages, avec trois fenêtres sur chaque niveau donnant sur l'artère principale. Confirmez. - Repère 2351 confirmé, nous nous mettons en route, je vais voir avec Alpha 2 pour y aller ensemble. - Avant que vous ne mouriez pour rien, ne passez pas par l'artère principale, présence ennemie confirmée avec soutien d’armes lourdes. - Type et nombre ? Cette information allait structurer son plan d'attaque, si l'ennemi avait des mortiers ils passeraient sous leur portée minimale pour les détruire sinon, il faudrait contourner le périmètre de tir d'armes automatiques, en tout cas trouver un moyen de rejoindre son commandant. - J'ai compté deux bolters lourds, un autocanon et au moins trois snipers. - Bien, on vient vous chercher au plus vite, et tachez de pas mourir avant qu'on soit là, histoire de pas avoir fait le déplacement pour rien. - Pas de problème sergent Lodge.
C'est à ce moment que la liaison fut coupée, Lodge adressa un regard noir à son opérateur radio qui se défendit immédiatement: - Pas la peine de me regarder comme ça, ce n’est pas moi qui ai interrompu la communication. - Bon on s'éternise pas...on à le boss à sauver.
Au repère 2151, Lodge rassembla ses hommes. - Mikal tu me mets en liaison avec Suiton. - Tout de suite sergent, grommela l'intéressé qui avait du mal à cerner le sergent, celui ci était soit lunatique, soit il avait été convaincu par ses explications..... - C'est quoi déjà le nom de leur radio ? Lodge ne savait même pas pourquoi il demandait, en fait cela lui importait peu. - Je crois que c'est Faustus, intervint un des membres de son escouade. Mikal reprit la parole, s'adressant à son supérieur: - Liaison établie avec l'escouade de Suiton. Lodge prit le combiné et pressa le dénommé Faustus de lui passer son sergent. - Lodge ? Y'a un problème ? La voix de Suiton était rauque et éraillée à cause d'inhalation toxiques sur Merinos III plus de cinq ans auparavant. - Oui et pas un petit, le commandant est allé se chercher des amis et on va aller jouer les nounous. - Est-il en danger immédiat ? Vraisemblablement Suiton n'était pas porté sur la plaisanterie aujourd'hui. - Non il est à l’abri pour le moment, mais si une cinquantaines de ces batards bleus lui tombent dessus, je ne serais pas dur de pouvoir parier ma paye sur lui. - Ok, file moi ses coordonnée et je vais le chercher avec mon unité. - Négatifs, on y va ensemble. - On sera bien assez d'une unité, alors couvre plutôt nos arrières. Lodge voulait y aller et avant qu'il ne prépare un argument bien senti pour Suiton il fur interrompu par Palaaf, son spécialiste sniper. - Contact à quatre heures ! Je dénombre huit hommes armés et deux ******** noires. Malgré la situation Lodge s'amusait de la dénomination qu'avaient attribués ses hommes à ces choses. Ces insectes bipèdes de près de deux mètres de haut avaient des pinces et une tête semblables à une mante religieuse. Lors de leur arrivée sur la planète le Magos Biologis les avaient briefés sur ces bestioles, et Lodge se remémora leurs paroles: Les "Soloch Anibus Mantis " sont particulièrement rapides et agiles. L'ennemi en aura apprivoisés certains et ces choses, lorsqu'elles sont dressées à tuer dans les règles de l'art, le font étonnant bien. Préparez vous à en découdre avec eux et à perdre des hommes."
Les hérétiques ne les avaient pas encore repérés, Palaaf ajusta sa visée et demanda l'autorisation d'engager les hostilités, - Allume moi une de ces bestioles, fut la réponse du sergent qui se plaçait en position de tir lui aussi. Une brève détonation assourdie, un flash lumineux atténué par le silencieux à la pointe du fusil de Palaaf, le transformant en un simple reflet. Il fallait reconnaitre que ce gars avait du talent, il ne s'était pas contenté de toucher l'alien, mais avait réussi à lui emporter la tête tout en arrachant le bras du soldat qui se trouvait derrière. Tout les hommes de Alpha 3 se levèrent à l'unisson, vidant leurs chargeurs sur des ennemis qui un instant plutôt recherchaient encore la provenance du tir qui avait tué les leurs. Les vêtements de soies bleues qui formaient l'habit principal des hérétiques flottaient dans le vent, à l'instar des feuilles qui tombent d'un arbre, pense Lodge. Tout les adorateurs du chaos succombèrent rapidement, Lodge ne voyait pourtant pas le second Xenos. Le Soloch apparut à la périphérie de son regard. Il fit volte face pour voir un de ses hommes éventré par une des lames de l’animal. Mikal logea deux lasers dans son torse, la bête semblait être proche de la mort, un soldat se rua sur elle et l’acheva à coups de crosse. -m****, Benek s’est fait plomber….. La remarque provenait d’un de ses hommes. Lodge ne pouvait laisser s’installer l’abattement parmi ses troupes, car il savait que cela saperait leur combativité. Même si il n’avait pas le talent d’un commissaire, il pouvait toujours essayer de leur remonter le moral. -Maintenait on se dépêche de rejoindre Suiton et es hommes avant d’être envoyé les sauver eux aussi. La remarque avait un gout amer dans sa bouche, il savait dans quel merdier il venait de se fourrer, mais ne savait pas si il s’en sortirait. La remarque provoqua néanmoins quelques rires, Lodge savait qu’il n’en fallait pas plus pour qu’une section retrouve du mordant. Alpha 2 avait quand même attendu Lodge et ses hommes. -Alors Suiton, on a finalement décidé de nous attendre ? On a trop la trouille d’y aller tout seul ? Hilarité générale, tout le monde dans le régiment était au fait de cette rivalité entre les deux hommes, qui redoublaient d’effort pour une promotion au grade de capitaine. -La ferme Lodge, on avait surtout la trouille de la réaction du commandant s’il nous voyait arriver sans vous, on n’aurait pas fait notre boulot de nounous envers toi. La remarque de Suiton était acerbe mais provoqua elle aussi une certaine hilarité chez ses hommes Pris à son propre jeu Lodge dû s’avouer vaincu... -Ok Suiton, on y va ? Sans prendre la peine de répondre, le sergent s’engagea dans al ruelle adjacente à la place où ils s’étaient retranchés.
Tous les hommes du 28 Belladonien étaient de bons éclaireurs, et même un soldat inexpérimenté du régiment égalait un éclaireur expérimenté chevronné de la garde. Cette capacité à passer inaperçu et à se repérer partout était surement la cause d’une des caractéristiques principales de leur monde natal : En effet Belladon était un monde-grotte, sa surface étant rendue inhabitable à cause des vents solaires la fouettant sans cesse, la population s’était réfugiée dans les immenses et très nombreuses grottes qui regorgeaient à l’époque. Cet inimaginable réseau sous-terrain permettait de constituer une civilisation et de se développer sous terre. L’inconvénient des grottes était qu’elles étaient sombres, insondables et formant un labyrinthe inextricable. D’où le sens inné de l’orientation. Mais même parmi eux il y avait l’élite : un groupe d’éclaireur parmi les éclaireurs, la crème de la crème : c’était Ménès qui avait ordonné la création de cette section avec à sa tête le sergent Leafer, cet homme à la démarche féline était presque indétectable, même lorsqu’il courrait…un vrai fantôme. Sa discrétion et ses talents n’ont jamais été remis en doute, en effet il avait fait ses preuves : seul il s’était aventuré à l’âge de quinze ans à explorer les grottes proches de la cité sous terraine de Milaku, il en était revenu un an plus tard, alors que tout le monde le croyait mort. Il avait appris à vivre sans lumière, ce qui rend pourtant des hommes fous, il avait réussi à ne pas se faire attaquer par les Stiluthil, de grandes arachnées aveugles, qui ne chassent leur proie que grâce à la vibration de leurs pas sur le sol, et au bruit qu’elles produisent. Certains l’ont pensé béni par l’Empereur, d’autres qu’il avait fait appel aux Dieux Sombres pour survivre si longtemps dans un univers si hostile. Les autres membres de sa section étaient du même cru, tous aussi discret et de ce fait presque inquiétant, leurs aptitudes étaient telles qu’un de leur membre avait combiné le tir de précision avec le talent d’infiltrateur. Cette combinaison efficace donnait une équipe capable d’aller partout, de faire leur tache et de repartir, sans être détecté, invisibles.
| |
| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Jeu 25 Fév 2010, 23:34 | |
| Et encore un morceau , comme d'hab je reposte tout: - Spoiler:
28ème Régiment Belladonien
Ces Maltusiens allaient finir par les faire crever. Pourquoi alors que la victoire avait été si proche, le commandeur Moloch s'était évertué à tout foutre en l'air ? Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux.
Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçus, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse.
Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible. Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux. Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçu, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse. Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible.
Cela faisait maintenant plusieurs minutes que l'officier n'avait pas bougé, et il entreprit de reprendre contact avec ses escouades, en utilisant l'ordre réglementaire bien sur,
- Alpha 2, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Aucune réponse ne vint troubler le grésillement émis par son oreillette. A la suivante.
- Alpha 3, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Encore une absence de réponse, Ménès commençait à sérieusement s'impatienter, il se préparait à entrer le code de contact avec l'escouade suivante quant enfin une réponse lui parvint.
- Alpha 1, ici Alpha 3, je répète, ici Lodge pour le commandant Ménès. - Lodge ! Bon sang il reste au moins quelqu'un de vivant sur cette satanée planète pour me répondre. - Vous pourriez toujours demander aux tarés bleus, ils vous auraient surement répondu avec plaisir. Ils rirent de bon cœur, cela n'étonna personne, ces deux hommes se connaissaient depuis des années : ils avaient fait leur classes ensembles. - Trêve de plaisanterie, Lodge je suis bloqué en avant des lignes et je n'ai aucun soutien ici. - Commandant, pourriez vous nous indiquer votre position, on vous à perdu il y a 200 mètres environ. Le sergent avait repris sont sérieux et son irréprochabilité, le métier de soldat somme toute. - Mhh, je suis au repère 2351, dans un bâtiment, deux étages, avec trois fenêtres sur chaque niveau donnant sur l'artère principale. Confirmez. - Repère 2351 confirmé, nous nous mettons en route, je vais voir avec Alpha 2 pour y aller ensemble. - Avant que vous ne mouriez pour rien, ne passez pas par l'artère principale, présence ennemie confirmée avec soutien d’armes lourdes. - Type et nombre ? Cette information allait structurer son plan d'attaque, si l'ennemi avait des mortiers ils passeraient sous leur portée minimale pour les détruire sinon, il faudrait contourner le périmètre de tir d'armes automatiques, en tout cas trouver un moyen de rejoindre son commandant. - J'ai compté deux bolters lourds, un autocanon et au moins trois snipers. - Bien, on vient vous chercher au plus vite, et tachez de pas mourir avant qu'on soit là, histoire de pas avoir fait le déplacement pour rien. - Pas de problème sergent Lodge.
C'est à ce moment que la liaison fut coupée, Lodge adressa un regard noir à son opérateur radio qui se défendit immédiatement: - Pas la peine de me regarder comme ça, ce n’est pas moi qui ai interrompu la communication. - Bon on s'éternise pas...on à le boss à sauver.
Au repère 2151, Lodge rassembla ses hommes. - Mikal tu me mets en liaison avec Suiton. - Tout de suite sergent, grommela l'intéressé qui avait du mal à cerner le sergent, celui ci était soit lunatique, soit il avait été convaincu par ses explications..... - C'est quoi déjà le nom de leur radio ? Lodge ne savait même pas pourquoi il demandait, en fait cela lui importait peu. - Je crois que c'est Faustus, intervint un des membres de son escouade. Mikal reprit la parole, s'adressant à son supérieur: - Liaison établie avec l'escouade de Suiton. Lodge prit le combiné et pressa le dénommé Faustus de lui passer son sergent. - Lodge ? Y'a un problème ? La voix de Suiton était rauque et éraillée à cause d'inhalation toxiques sur Merinos III plus de cinq ans auparavant. - Oui et pas un petit, le commandant est allé se chercher des amis et on va aller jouer les nounous. - Est-il en danger immédiat ? Vraisemblablement Suiton n'était pas porté sur la plaisanterie aujourd'hui. - Non il est à l’abri pour le moment, mais si une cinquantaines de ces batards bleus lui tombent dessus, je ne serais pas dur de pouvoir parier ma paye sur lui. - Ok, file moi ses coordonnée et je vais le chercher avec mon unité. - Négatifs, on y va ensemble. - On sera bien assez d'une unité, alors couvre plutôt nos arrières. Lodge voulait y aller et avant qu'il ne prépare un argument bien senti pour Suiton il fur interrompu par Palaaf, son spécialiste sniper. - Contact à quatre heures ! Je dénombre huit hommes armés et deux ******** noires. Malgré la situation Lodge s'amusait de la dénomination qu'avaient attribués ses hommes à ces choses. Ces insectes bipèdes de près de deux mètres de haut avaient des pinces et une tête semblables à une mante religieuse. Lors de leur arrivée sur la planète le Magos Biologis les avaient briefés sur ces bestioles, et Lodge se remémora leurs paroles: Les "Soloch Anibus Mantis " sont particulièrement rapides et agiles. L'ennemi en aura apprivoisés certains et ces choses, lorsqu'elles sont dressées à tuer dans les règles de l'art, le font étonnant bien. Préparez vous à en découdre avec eux et à perdre des hommes."
Les hérétiques ne les avaient pas encore repérés, Palaaf ajusta sa visée et demanda l'autorisation d'engager les hostilités, - Allume moi une de ces bestioles, fut la réponse du sergent qui se plaçait en position de tir lui aussi. Une brève détonation assourdie, un flash lumineux atténué par le silencieux à la pointe du fusil de Palaaf, le transformant en un simple reflet. Il fallait reconnaitre que ce gars avait du talent, il ne s'était pas contenté de toucher l'alien, mais avait réussi à lui emporter la tête tout en arrachant le bras du soldat qui se trouvait derrière. Tout les hommes de Alpha 3 se levèrent à l'unisson, vidant leurs chargeurs sur des ennemis qui un instant plutôt recherchaient encore la provenance du tir qui avait tué les leurs. Les vêtements de soies bleues qui formaient l'habit principal des hérétiques flottaient dans le vent, à l'instar des feuilles qui tombent d'un arbre, pense Lodge. Tout les adorateurs du chaos succombèrent rapidement, Lodge ne voyait pourtant pas le second Xenos. Le Soloch apparut à la périphérie de son regard. Il fit volte face pour voir un de ses hommes éventré par une des lames de l’animal. Mikal logea deux lasers dans son torse, la bête semblait être proche de la mort, un soldat se rua sur elle et l’acheva à coups de crosse. -m****, Benek s’est fait plomber….. La remarque provenait d’un de ses hommes. Lodge ne pouvait laisser s’installer l’abattement parmi ses troupes, car il savait que cela saperait leur combativité. Même si il n’avait pas le talent d’un commissaire, il pouvait toujours essayer de leur remonter le moral. -Maintenait on se dépêche de rejoindre Suiton et es hommes avant d’être envoyé les sauver eux aussi. La remarque avait un gout amer dans sa bouche, il savait dans quel merdier il venait de se fourrer, mais ne savait pas si il s’en sortirait. La remarque provoqua néanmoins quelques rires, Lodge savait qu’il n’en fallait pas plus pour qu’une section retrouve du mordant. Alpha 2 avait quand même attendu Lodge et ses hommes. -Alors Suiton, on a finalement décidé de nous attendre ? On a trop la trouille d’y aller tout seul ? Hilarité générale, tout le monde dans le régiment était au fait de cette rivalité entre les deux hommes, qui redoublaient d’effort pour une promotion au grade de capitaine. -La ferme Lodge, on avait surtout la trouille de la réaction du commandant s’il nous voyait arriver sans vous, on n’aurait pas fait notre boulot de nounous envers toi. La remarque de Suiton était acerbe mais provoqua elle aussi une certaine hilarité chez ses hommes Pris à son propre jeu Lodge dû s’avouer vaincu... -Ok Suiton, on y va ? Sans prendre la peine de répondre, le sergent s’engagea dans al ruelle adjacente à la place où ils s’étaient retranchés.
Tous les hommes du 28 Belladonien étaient de bons éclaireurs, et même un soldat inexpérimenté du régiment égalait un éclaireur expérimenté chevronné de la garde. Cette capacité à passer inaperçu et à se repérer partout était surement la cause d’une des caractéristiques principales de leur monde natal : En effet Belladon était un monde-grotte, sa surface étant rendue inhabitable à cause des vents solaires la fouettant sans cesse, la population s’était réfugiée dans les immenses et très nombreuses grottes qui regorgeaient à l’époque. Cet inimaginable réseau sous-terrain permettait de constituer une civilisation et de se développer sous terre. L’inconvénient des grottes était qu’elles étaient sombres, insondables et formant un labyrinthe inextricable. D’où le sens inné de l’orientation. Mais même parmi eux il y avait l’élite : un groupe d’éclaireur parmi les éclaireurs, la crème de la crème : c’était Ménès qui avait ordonné la création de cette section avec à sa tête le sergent Leafer, cet homme à la démarche féline était presque indétectable, même lorsqu’il courrait…un vrai fantôme. Sa discrétion et ses talents n’ont jamais été remis en doute, en effet il avait fait ses preuves : seul il s’était aventuré à l’âge de quinze ans à explorer les grottes proches de la cité sous terraine de Milaku, il en était revenu un an plus tard, alors que tout le monde le croyait mort. Il avait appris à vivre sans lumière, ce qui rend pourtant des hommes fous, il avait réussi à ne pas se faire attaquer par les Stiluthil, de grandes arachnées aveugles, qui ne chassent leur proie que grâce à la vibration de leurs pas sur le sol, et au bruit qu’elles produisent. Certains l’ont pensé béni par l’Empereur, d’autres qu’il avait fait appel aux Dieux Sombres pour survivre si longtemps dans un univers si hostile. Les autres membres de sa section étaient du même cru, tous aussi discret et de ce fait presque inquiétant, leurs aptitudes étaient telles qu’un de leur membre avait combiné le tir de précision avec le talent d’infiltrateur. Cette combinaison efficace donnait une équipe capable d’aller partout, de faire leur tache et de repartir, sans être détecté, invisibles. Ce groupe d’élite se cherchait un nom pour les démarquer des autres Belladoniens, et le premier sang sur cette planète leur en trouverait surement un. Le commando originel était composé du Sergent Leafer, du caporal McIntyre, du lieutenant Skoorn, du sous lieutenant MkMilan, et du solda Axan ; et allait surement bientôt s’agrandir, en effet les cinq hommes avaient choisis plusieurs soldats comme possibles candidats au poste d’éclaireurs, jugeant qu’ils avaient le potentiel et l’envie profonde de les suivre. Ménès avait insisté pour que ces nouveaux éclaireurs ne rejoignent pas l’unité spéciale, mais qu’ils soient gardés en réserve. Personne n’avait pu s’y opposer et Lodge n’aimait pas cela non plus, Suiton était lui aussi de son avis. Maintenant il devait admettre que cette idée était plutôt bonne, il remercia intérieurement Ménès d’avoir envoyé les éclaireurs les rejoindre à raison d’un par unité. Lodge n’avait même pas aperçu Fulkerin avant que celui-ci ne prit la parole au milieu de leur groupe, il était accompagné de Haro, assigné à l’escouade de Suiton. Les deux sergents se regardèrent, ils ne comprenaient vraiment pas comment deux hommes de près de deux mètres avaient pu passer inaperçu parmi la vingtaine de soldats présents. Suiton décréta de se remettre en route, en suivant le sillage des éclaireurs qui de leur coté balisaient el chemin pour leurs compagnons. Ils étaient entrainés à progresser rapidement, et traverser une cité en ruine n leur aurait pas pris plus de vingt minutes s’ils n’avaient du sécuriser chaque pâté de maison proche de leur route. Environ soixante quinze mètres à l’est du repère 2351, les éclaireurs signalèrent une présence ennemie. Une vingtaine d’hommes dont au moins un artilleur avec son bolter lourd qui grâce à un angle de tir généreux couvrait le point d’approche des impériaux. Impossible de passer en force, peut être même de passer tout court. Fulkerin avait néanmoins un plan. Il demanda aux snipers présents de monter des les bâtiments environnant pour les couvrir en cas de contre offensive ennemie. Puis il prit Haro avec lui et ils partirent vers la place tenue par l’ennemi. Ils s’enroulèrent dans leurs cape des camouflages, et sortirent à découvert, ils se dirigèrent d’abord vers la gauche pour éviter l’artilleur et son bolter lourd. Fulkerin sentit quelque chose le pincer, c’était Haro, ce dernier lui désignait une entrée dans le bâtiment ennemi transformé en un bunker. Risqué, mais pas impossible. Ils dégainèrent leurs sabres de combat de leurs fourreaux dorsaux, jugeant d’un œil expert la porte ennemie, Fulkerin prit le parti de le ranger : il n’aurait certainement pas la place de le manier correctement, et l’allonge de son arme deviendrait un handicap mortel. Du coin de l’œil il vit Haro faire de même, leurs filins d’acier et leurs poings devront suffire. *** Il allait finir ici, le commandant Juglar Ménès allait mourir ici, dans une masure défoncée par un obus ennemi, tué par les ennemis de l’Empereur. Quelle plus belle mort pour son dévoué serviteur ? Une pensée fugace de sa conscience le fit réagir : "Quelle plus belle mort ? Et de ne pas mourir crétin ? " Il était vrai qu’en survivant il rembourserait mieux sa dette envers l’Empereur, enfin, c’est tout du moins ce qu’il pensait. Une douleur dans la jambe le rappela à la dure réalité des combats. Quinze hérétiques l’avaient chargé, en vidant son pistolet bolter sur la masse grouillante que représentaient ses adversaires il cru en avoir abattu six, puis réalisant que son chargeur était vide il jeta l’arme vers ses ennemis. Il dégaina ses sabres énergétiques, il alluma les armes d’une brève impulsion sur la rune centrale des poignées, et les lames se mirent à éclairer les environs d’un halo bleuté.
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| | | MSK-42
Nombre de messages : 599 Date d'inscription : 28/06/2009 Age : 31
| Sujet: Re: Histoire de GI Sam 27 Fév 2010, 00:04 | |
| Et on en rajoute encore Comme certains pourront le voir je suis passé sous Word, c'est effectivement plus pratique comme traitement de texte ^^ - Spoiler:
28ème Régiment Belladonien
Ces Maltusiens allaient finir par les faire crever. Pourquoi alors que la victoire avait été si proche, le commandeur Moloch s'était évertué à tout foutre en l'air ? Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux.
Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçus, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse.
Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible. Si quelqu'un avait pu lui répondre, Juglar Ménès en aurait été heureux. Une nouvelle rafale ennemie vint pilonner le muret derrière lequel le commandant se cachait tant bien que mal. Il n'avait plus le choix, il fallait bouger. D'une seconde à l'autre, son petit muret serait réduit à néant et lui serait ne fort mauvaise posture. Evaluant la situation, Ménès choisit pour prochain couvert une maison sur sa gauche, environ quinze mètres plus loin; le seul bâtiment dont la porte était ouverte.
Il ne savait plus où étaient ses hommes, la dernière fois qu'il les avait aperçu, une explosion avait provoqué l'effondrement d'un édifice voisin, coupant sa route de retraite vers ses subordonnés. Le commandant leva la tête pour la baisser immédiatement : trois impacts de bolters lourd se matérialisèrent sur le mur derrière lui, à l'endroit précis où sa tête se trouvait un instant plus tôt. Ménès n'osa même pas imaginer à quoi aurait ressemblé son visage s'il avait subit ne serait-ce qu'une seule blessure des projectiles haute vélocité.
Il avait repéré l'emplacement exact de l'arme d'appui ennemi et quand il fut certain que les servants la rechargeaient, il s'élança vers le bâtiment qu'il avait choisit quelques minutes auparavant. A peine avait il sauté dans l'embrasure de la porte que son cadre se désintégra littéralement en une fine puis d'échardes acérées sous les tirs renouvelés du bolter lourd adverse. Ménès se releva, pour tomber nez à nez avec deux hérétiques. Aussi surpris qu’eux, il dégaina néanmoins son épée énergétique pour les massacrer. Le combat ne dura pas longtemps mais pourtant une lourde fatigue se fit sentir, il prit donc quelques instants pour récupérer, il profita de ce moment pour réexaminer ses cartes tactiques.
Yerelth était une ville comme tant d'autre, avec son quartier principal, construit autour d'une cathédrale impériale, la ville s'était agrandie d'elle même à la périphérie de ces quartiers luxueux. Comme il avait pu le constater l'ennemi était retranché de manière efficace et bien armé en plus. La seule bonne nouvelle, pour peu que ça en soit une, était que Ménès n'avait pas à se soucier d'éventuels dommages collatéraux, en effet la ville avait été vidée et la population déportée, si bien qu'on ne connaissait toujours pas le sort des habitants de la ville. Cette absence d'information à ce sujet avait d'ailleurs tendance à agacer encore un peu plus le commandant, pour peu que cela soit encore possible.
Cela faisait maintenant plusieurs minutes que l'officier n'avait pas bougé, et il entreprit de reprendre contact avec ses escouades, en utilisant l'ordre réglementaire bien sur,
- Alpha 2, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Aucune réponse ne vint troubler le grésillement émis par son oreillette. A la suivante.
- Alpha 3, ici Alpha 1, répondez. - ........................................... Encore une absence de réponse, Ménès commençait à sérieusement s'impatienter, il se préparait à entrer le code de contact avec l'escouade suivante quant enfin une réponse lui parvint.
- Alpha 1, ici Alpha 3, je répète, ici Lodge pour le commandant Ménès. - Lodge ! Bon sang il reste au moins quelqu'un de vivant sur cette satanée planète pour me répondre. - Vous pourriez toujours demander aux tarés bleus, ils vous auraient surement répondu avec plaisir. Ils rirent de bon cœur, cela n'étonna personne, ces deux hommes se connaissaient depuis des années : ils avaient fait leur classes ensembles. - Trêve de plaisanterie, Lodge je suis bloqué en avant des lignes et je n'ai aucun soutien ici. - Commandant, pourriez vous nous indiquer votre position, on vous à perdu il y a 200 mètres environ. Le sergent avait repris sont sérieux et son irréprochabilité, le métier de soldat somme toute. - Mhh, je suis au repère 2351, dans un bâtiment, deux étages, avec trois fenêtres sur chaque niveau donnant sur l'artère principale. Confirmez. - Repère 2351 confirmé, nous nous mettons en route, je vais voir avec Alpha 2 pour y aller ensemble. - Avant que vous ne mouriez pour rien, ne passez pas par l'artère principale, présence ennemie confirmée avec soutien d’armes lourdes. - Type et nombre ? Cette information allait structurer son plan d'attaque, si l'ennemi avait des mortiers ils passeraient sous leur portée minimale pour les détruire sinon, il faudrait contourner le périmètre de tir d'armes automatiques, en tout cas trouver un moyen de rejoindre son commandant. - J'ai compté deux bolters lourds, un autocanon et au moins trois snipers. - Bien, on vient vous chercher au plus vite, et tachez de pas mourir avant qu'on soit là, histoire de pas avoir fait le déplacement pour rien. - Pas de problème sergent Lodge.
C'est à ce moment que la liaison fut coupée, Lodge adressa un regard noir à son opérateur radio qui se défendit immédiatement: - Pas la peine de me regarder comme ça, ce n’est pas moi qui ai interrompu la communication. - Bon on s'éternise pas...on à le boss à sauver.
Au repère 2151, Lodge rassembla ses hommes. - Mikal tu me mets en liaison avec Suiton. - Tout de suite sergent, grommela l'intéressé qui avait du mal à cerner le sergent, celui ci était soit lunatique, soit il avait été convaincu par ses explications..... - C'est quoi déjà le nom de leur radio ? Lodge ne savait même pas pourquoi il demandait, en fait cela lui importait peu. - Je crois que c'est Faustus, intervint un des membres de son escouade. Mikal reprit la parole, s'adressant à son supérieur: - Liaison établie avec l'escouade de Suiton. Lodge prit le combiné et pressa le dénommé Faustus de lui passer son sergent. - Lodge ? Y'a un problème ? La voix de Suiton était rauque et éraillée à cause d'inhalation toxiques sur Merinos III plus de cinq ans auparavant. - Oui et pas un petit, le commandant est allé se chercher des amis et on va aller jouer les nounous. - Est-il en danger immédiat ? Vraisemblablement Suiton n'était pas porté sur la plaisanterie aujourd'hui. - Non il est à l’abri pour le moment, mais si une cinquantaines de ces batards bleus lui tombent dessus, je ne serais pas dur de pouvoir parier ma paye sur lui. - Ok, file moi ses coordonnée et je vais le chercher avec mon unité. - Négatifs, on y va ensemble. - On sera bien assez d'une unité, alors couvre plutôt nos arrières. Lodge voulait y aller et avant qu'il ne prépare un argument bien senti pour Suiton il fur interrompu par Palaaf, son spécialiste sniper. - Contact à quatre heures ! Je dénombre huit hommes armés et deux ******** noires. Malgré la situation Lodge s'amusait de la dénomination qu'avaient attribués ses hommes à ces choses. Ces insectes bipèdes de près de deux mètres de haut avaient des pinces et une tête semblables à une mante religieuse. Lors de leur arrivée sur la planète le Magos Biologis les avaient briefés sur ces bestioles, et Lodge se remémora leurs paroles: Les "Soloch Anibus Mantis " sont particulièrement rapides et agiles. L'ennemi en aura apprivoisés certains et ces choses, lorsqu'elles sont dressées à tuer dans les règles de l'art, le font étonnant bien. Préparez vous à en découdre avec eux et à perdre des hommes."
Les hérétiques ne les avaient pas encore repérés, Palaaf ajusta sa visée et demanda l'autorisation d'engager les hostilités, - Allume moi une de ces bestioles, fut la réponse du sergent qui se plaçait en position de tir lui aussi. Une brève détonation assourdie, un flash lumineux atténué par le silencieux à la pointe du fusil de Palaaf, le transformant en un simple reflet. Il fallait reconnaitre que ce gars avait du talent, il ne s'était pas contenté de toucher l'alien, mais avait réussi à lui emporter la tête tout en arrachant le bras du soldat qui se trouvait derrière. Tout les hommes de Alpha 3 se levèrent à l'unisson, vidant leurs chargeurs sur des ennemis qui un instant plutôt recherchaient encore la provenance du tir qui avait tué les leurs. Les vêtements de soies bleues qui formaient l'habit principal des hérétiques flottaient dans le vent, à l'instar des feuilles qui tombent d'un arbre, pense Lodge. Tout les adorateurs du chaos succombèrent rapidement, Lodge ne voyait pourtant pas le second Xenos. Le Soloch apparut à la périphérie de son regard. Il fit volte face pour voir un de ses hommes éventré par une des lames de l’animal. Mikal logea deux lasers dans son torse, la bête semblait être proche de la mort, un soldat se rua sur elle et l’acheva à coups de crosse. -m****, Benek s’est fait plomber….. La remarque provenait d’un de ses hommes. Lodge ne pouvait laisser s’installer l’abattement parmi ses troupes, car il savait que cela saperait leur combativité. Même si il n’avait pas le talent d’un commissaire, il pouvait toujours essayer de leur remonter le moral. -Maintenait on se dépêche de rejoindre Suiton et es hommes avant d’être envoyé les sauver eux aussi. La remarque avait un gout amer dans sa bouche, il savait dans quel merdier il venait de se fourrer, mais ne savait pas si il s’en sortirait. La remarque provoqua néanmoins quelques rires, Lodge savait qu’il n’en fallait pas plus pour qu’une section retrouve du mordant. Alpha 2 avait quand même attendu Lodge et ses hommes. -Alors Suiton, on a finalement décidé de nous attendre ? On a trop la trouille d’y aller tout seul ? Hilarité générale, tout le monde dans le régiment était au fait de cette rivalité entre les deux hommes, qui redoublaient d’effort pour une promotion au grade de capitaine. -La ferme Lodge, on avait surtout la trouille de la réaction du commandant s’il nous voyait arriver sans vous, on n’aurait pas fait notre boulot de nounous envers toi. La remarque de Suiton était acerbe mais provoqua elle aussi une certaine hilarité chez ses hommes Pris à son propre jeu Lodge dû s’avouer vaincu... -Ok Suiton, on y va ? Sans prendre la peine de répondre, le sergent s’engagea dans al ruelle adjacente à la place où ils s’étaient retranchés.
Tous les hommes du 28 Belladonien étaient de bons éclaireurs, et même un soldat inexpérimenté du régiment égalait un éclaireur expérimenté chevronné de la garde. Cette capacité à passer inaperçu et à se repérer partout était surement la cause d’une des caractéristiques principales de leur monde natal : En effet Belladon était un monde-grotte, sa surface étant rendue inhabitable à cause des vents solaires la fouettant sans cesse, la population s’était réfugiée dans les immenses et très nombreuses grottes qui regorgeaient à l’époque. Cet inimaginable réseau sous-terrain permettait de constituer une civilisation et de se développer sous terre. L’inconvénient des grottes était qu’elles étaient sombres, insondables et formant un labyrinthe inextricable. D’où le sens inné de l’orientation. Mais même parmi eux il y avait l’élite : un groupe d’éclaireur parmi les éclaireurs, la crème de la crème : c’était Ménès qui avait ordonné la création de cette section avec à sa tête le sergent Leafer, cet homme à la démarche féline était presque indétectable, même lorsqu’il courrait…un vrai fantôme. Sa discrétion et ses talents n’ont jamais été remis en doute, en effet il avait fait ses preuves : seul il s’était aventuré à l’âge de quinze ans à explorer les grottes proches de la cité sous terraine de Milaku, il en était revenu un an plus tard, alors que tout le monde le croyait mort. Il avait appris à vivre sans lumière, ce qui rend pourtant des hommes fous, il avait réussi à ne pas se faire attaquer par les Stiluthil, de grandes arachnées aveugles, qui ne chassent leur proie que grâce à la vibration de leurs pas sur le sol, et au bruit qu’elles produisent. Certains l’ont pensé béni par l’Empereur, d’autres qu’il avait fait appel aux Dieux Sombres pour survivre si longtemps dans un univers si hostile. Les autres membres de sa section étaient du même cru, tous aussi discret et de ce fait presque inquiétant, leurs aptitudes étaient telles qu’un de leur membre avait combiné le tir de précision avec le talent d’infiltrateur. Cette combinaison efficace donnait une équipe capable d’aller partout, de faire leur tache et de repartir, sans être détecté, invisibles. Ce groupe d’élite se cherchait un nom pour les démarquer des autres Belladoniens, et le premier sang sur cette planète leur en trouverait surement un. Le commando originel était composé du Sergent Leafer, du caporal McIntyre, du lieutenant Skoorn, du sous lieutenant MkMilan, et du solda Axan ; et allait surement bientôt s’agrandir, en effet les cinq hommes avaient choisis plusieurs soldats comme possibles candidats au poste d’éclaireurs, jugeant qu’ils avaient le potentiel et l’envie profonde de les suivre. Ménès avait insisté pour que ces nouveaux éclaireurs ne rejoignent pas l’unité spéciale, mais qu’ils soient gardés en réserve. Personne n’avait pu s’y opposer et Lodge n’aimait pas cela non plus, Suiton était lui aussi de son avis. Maintenant il devait admettre que cette idée était plutôt bonne, il remercia intérieurement Ménès d’avoir envoyé les éclaireurs les rejoindre à raison d’un par unité. Lodge n’avait même pas aperçu Fulkerin avant que celui-ci ne prit la parole au milieu de leur groupe, il était accompagné de Haro, assigné à l’escouade de Suiton. Les deux sergents se regardèrent, ils ne comprenaient vraiment pas comment deux hommes de près de deux mètres avaient pu passer inaperçu parmi la vingtaine de soldats présents. Suiton décréta de se remettre en route, en suivant le sillage des éclaireurs qui de leur coté balisaient el chemin pour leurs compagnons. Ils étaient entrainés à progresser rapidement, et traverser une cité en ruine n leur aurait pas pris plus de vingt minutes s’ils n’avaient du sécuriser chaque pâté de maison proche de leur route. Environ soixante quinze mètres à l’est du repère 2351, les éclaireurs signalèrent une présence ennemie. Une vingtaine d’hommes dont au moins un artilleur avec son bolter lourd qui grâce à un angle de tir généreux couvrait le point d’approche des impériaux. Impossible de passer en force, peut être même de passer tout court. Fulkerin avait néanmoins un plan. Il demanda aux snipers présents de monter des les bâtiments environnant pour les couvrir en cas de contre offensive ennemie. Puis il prit Haro avec lui et ils partirent vers la place tenue par l’ennemi. Ils s’enroulèrent dans leurs cape des camouflages, et sortirent à découvert, ils se dirigèrent d’abord vers la gauche pour éviter l’artilleur et son bolter lourd. Fulkerin sentit quelque chose le pincer, c’était Haro, ce dernier lui désignait une entrée dans le bâtiment ennemi transformé en un bunker. Risqué, mais pas impossible. Ils dégainèrent leurs sabres de combat de leurs fourreaux dorsaux, jugeant d’un œil expert la porte ennemie, Fulkerin prit le parti de le ranger : il n’aurait certainement pas la place de le manier correctement, et l’allonge de son arme deviendrait un handicap mortel. Du coin de l’œil il vit Haro faire de même, leurs filins d’acier et leurs poings devront suffire. *** Il allait finir ici, le commandant Juglar Ménès allait mourir ici, dans une masure défoncée par un obus ennemi, tué par les ennemis de l’Empereur. Quelle plus belle mort pour son dévoué serviteur ? Une pensée fugace de sa conscience le fit réagir : "Quelle plus belle mort ? Et de ne pas mourir crétin ? " Il était vrai qu’en survivant il rembourserait mieux sa dette envers l’Empereur, enfin, c’est tout du moins ce qu’il pensait. Une douleur dans la jambe le rappela à la dure réalité des combats. Quinze hérétiques l’avaient chargé, en vidant son pistolet bolter sur la masse grouillante que représentaient ses adversaires il cru en avoir abattu six, puis réalisant que son chargeur était vide il jeta l’arme vers ses ennemis. Il dégaina ses sabres énergétiques, il alluma les armes d’une brève impulsion sur la rune centrale des poignées, et les lames se mirent à éclairer les environs d’un halo bleuté. Les hérétiques chargeaient. D’un large coup il décapita le premier dans son élan et en éventra un autre avec sa deuxième lame. Un mort, deux, trois puis un quatrième un cinquième, l’action lui semblait être un tourbillon infernal de destruction et de haine, il parvenait à sentir l’odeur décomposée des sous hommes qui l’attaquaient, et il dressait autour de lui un bouclier de parade grâce aux sabres énergétiques. Il avait beau en tuer, les soldats ennemis ne renonçaient pas et s’acharnaient sur lui. Ménès avait déjà encaissé une vilaine blessure qui lui immobilisait presque le bras gauche, et des taches de sang commençaient aussi à se former sur son uniforme de combat, au niveau de l’abdomen. D’un coup de pied il faucha un ennemi proche, il voulut se retourner pour l’empaler sur son arme mais une vive douleur l’arrêta net. Il ne pouvait plus bouger. Une baillonette ennemie plantée dans sa jambe droite lui avait fracassée le tibia. Son esprit revint le torturer " Tu va mourir ici, mais fais le proprement au moins ", il se savait condamné si il ne tuait pas vite les adversaires restants, et puis si il mourrait le monde continuerai de tourner sans lui, alors autant mourir dignement, "Quitte à mourir fais le honorablement "….les paroles de son père lui étaient revenues sans qu’il les ait cherchés, mais elles se prêtaient si bien à la situation. Il tua deux autres hérétiques en soies bleu en les empalant sur ses lames, il en restait deux, et ses armes étaient maintenant hors de portée, il savait qu’il ne pouvait les vaincre. Le plus grand de deux sortis un couteau ornementé de pierre précieuses et de symboles impies pour finir le commandant impérial. Ménès ne voulait pas perdre conscience, il luttait à chaque instant, quand ses forces l’eurent bientôt abandonnés, il sombra. Des tirs de laser illuminèrent la pièce, Ménès ne releva la tête que pour voir son assaillant transpercé de tirs orages, des tirs de fusil laser impériaux. L’homme habillé de soies bleues s’écrasa près de lui, un dernier râle sortant de ses immondes lèvres. Ménès perdit à nouveau connaissance. *** Il n’en restait plus que deux, le servant d’arme lourde et son approvisionneur, les quinze autres guetteurs avaient déjà expiré, étranglés ou passés au fils de la lame belladonienne. Le chef présumé de cette section renégate se trouvait sur le toit de la masure, et Fulkerin l’avait tué en lui lançant son couteau de lancer en pleine poitrine. L’homme s’était écroulé silencieusement. Haro et lui étaient entrés aussi discrètement que leur entrainement le leur permettait, Fulkerin attrapa la tête du tireur et lui fit faire un mouvement vers la gauche, sur un angle d’environ cent vingt degrés. De son côté, Haro finissait d’étrangler le servant grâce à son fil de laiton. La voie était libre, l’engagement n’avait duré qu’une vingtaine de minutes. Fulkerin fit signe à Lodge qu’il pouvait y aller, mais Lodge n’était pas seul, il était accompagné de Suiton mais aussi du Commissaire impérial Adroch, un personnage massif qui imposait le respect même si beaucoup pensaient qu’il ne le méritait pas, principalement à cause de son rang et à sa tendance à exécuter les meilleurs hommes. Pour la première fois de ce qui lui semblait être une éternité, Adroch prit la parole : -Dites moi vous deux, vous êtes bien les éclaireurs Fulkerin et Haro ? Le ton était agressif, ils allaient vraisemblablement passer un sale quart d’heure. -Oui commissaire. Répondirent en cœur les deux intéressés. -En écoutant la radio, j’ai cru comprendre que le commandant était bloqué et n’avait à sa disposition qu’une radio à onde courte. -Commissaire ? -Dans ce cas comment à t il pu organiser votre déploiement ? On y est, pensa t il, il allait se faire exécuter pour avoir aidé ses camarades, et puis pourquoi ce ***** de garde chiourme était il toujours au courant de tout ? -En fait, commissaire, c’est que…le commandant ne nous a pas vraiment donné une mission de dépoilement, à vrai dire, on a un peu improvisé… -Vous avez improvisé soldat ? Voyez vous ça…. Le teint du commissaire vira de l’ambre vers le pourpre, Soldat ! Une guerre se mène et se gagne avec de la discipline, pas avec de l’improvisation ! -Ramassis de conneries…..Fulkerin réalisa trop tard son erreur, provoquer un supérieur était une chose, provoquer un commissaire en était une autre. Il avait maintenant un pistolet bolter pointé sur sa tempe. ***
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